Les propriétaires de logements devront d’ici 2020, et conformément aux Plans Grenelle I et II, réaliser des travaux de rénovation amenant à des réductions de consommation d’énergie de plus de 38%.
Toutefois, dans un contexte où les copropriétés sont actuellement confrontées à des hausses de taxes, de charges et des réductions de capacité de financement, ces travaux seront lourds à porter.
Il s’agit donc de considérer l’exploitation des droits à construire comme une opportunité certaine pour financer des travaux de rénovation thermique dont l’obligation de mise en œuvre par l’État approche et appelle à des actions anticipées.
Au-delà de leur participation au développement durable, et de leur nature à œuvrer contre le réchauffement climatique, ces travaux ont pour autre vertu de réduire à terme les charges de chauffage et de maintenance qui pèsent lourdement sur les immeubles français.
Enfin, surélever son immeuble d’un ou plusieurs niveaux entraîne un rajeunissement moyen de l’immeuble, une amélioration de son image, un financement des travaux de ravalement et de toiture réalisés en phase avec la surélévation, une baisse des charges par tantième et donc une augmentation de la valeur vénale, de la valeur immobilière et de la liquidité de tous les logements de l’immeuble.